Une trentaine de personnalités composent le Comité de soutien du Pacte écologique de Nicolas Hulot. Nous vous en présentons ci-dessous une dizaine. Elles expriment bien la confusion qui préside à l’action de Nicolas Hulot. On peut en effet douter de la légitimité de tels personnages à s’ériger en exemples de la cause de l’environnement.
Pierre-André Taguieff, philosophe – politologue. Ce chercheur « néoconservateur » très controversé s’est fait connaître, notamment, en assimilant toute critique des Etats-Unis, et de son modèle de civilisation, à de l’antisémitisme.
Geoffroy Roux de Bézieux, président de l'Unédic, ex membre de la Commission pour la libération de la croissance française (commission Attali), ex président du lobby patronal « CroissancePlus », ex du groupe L'Oréal en Pologne, développeur d'entreprises de téléphone portable, membre du conseil de surveillance de PSA Peugeot-Citroën, administrateur et actionnaire du conseil de Surveillance de Virgin Stores.
Pierre Richard, ex Président du Conseil d’administration de Dexia, a été contraint de démissioner en 2008. Dexia était menacé de faillite.
François Pinault, financier et homme d'affaires président du groupe de luxe Pinault-Printemps-Redoute.
Pascal Obispo, chanteur et amateur de grosses cylindrées.
Nicolas Mérindol, ex directeur général de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne, a été contraint de démissioner après le scandale d'une perte de 600 millions d'euros sur les marchés financiers.
Henri Lachmann, président du conseil de surveillance de la multinationale Schneider Électric, membre du comité directeur de l'Institut Montaigne, lobby néolibéral.
Boris Cyrulnik, psychologue, ex membre de la Commission pour la libération de la croissance française (commission Attali). Ce psy était chargé de comprendre les « freins » à la croissance. Les dissidents à la consommation frénétique sont-ils à enfermer dans des asiles ?
Charles Aznavour, artiste, évadé fiscal en Suisse.
Luc Besson, réalisateur de cinéma, producteur de la série Taxi, régulièrement dénoncé pour le caratère consummériste et vulgaire de sa production. « [Luc Besson] s’est porté sur une version hollywoodienne, au sens le plus général et accepté du terme, d’un cinéma de divertissement exempt de toute forme de créativité et de regard sur son temps. C’est là une des raisons de son succès prévisible. Besson reçoit la bénédiction des masses de façon régulière pour son implacable adéquation avec les stimuli immédiats de populations jeunes, faciles à combler dans leur désir de satisfaction vécu par le prisme de la consommation » (revue Brazil, janvier 2003).
Yann Arthus-Bertrand, ex photographe officiel pendant 10 ans du Paris Dakar. Vendeur de « compensations carbone », dénoncée comme une escroquerie assimilable aux marchés des indulgences. « N’est pas acceptable le marchandage mercantile qui consiste à donner bonne conscience aux “producteurs de CO2” en leur permettant de compenser les rejets excessifs de ce gaz par le financement volontaire d’un projet d’énergie renouvelable, une boîte de Pandore offerte à tous les voyous capitalistes et autres du globe », écrit Gabriel Wackermann, professeur émérite à la Sorbonne, consultant auprès de l’Union européenne, du Conseil de l’Europe, de l’ONU, du PNUD, de la CNUCED ainsi qu’auprès d’organismes semi-publics ou privés (Le Développement durable, éditions Ellipses, 2008). Zéro sur dix pour YAB