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Rentrée sans marque
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Campagne pour
la décroissance

La fin de la F1
Résumé

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Marche pour la décroissance
(juin 2005)

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2002 - 2000 et 2001

Les économistes

Pas de sang
pour l'essence

Casseurs de pub

Automobilistes, motards, routiers occidentaux, W. Bush engage l'armée américaine (45 % des investissements militaires au monde) pour que le pétrole arrive jusqu'à vos réservoirs. Vous pouvez lui dire merci. Sans lui, votre belle auto, votre belle moto, votre beau camion, risquerait d'être bientôt cloué au garage.

Ronald Reagan estimait déjà que pour maintenir le train de vie des habitants des U.S.A. (et des occidentaux en règle générale), les Etats-Unis devaient être en mesure de soutenir deux conflits et demi simultanément. Et comme "le mode de vie américain (et occidental) n'est pas négociable!" (Bush, le père) c'est la guerre. Attention ! George W. Bush a prévenu : "Tout ceux qui ne sont pas avec nous seront contre nous". Et dans sa croisade du bien contre le mal, l'élu des compagnies pétrolières américaines ne fera pas cadeau. "America needs energy !" a t-il martelé pendant sa campagne. Saddam Hussein aurait beau n'avoir qu'un canif caché sous son lit, ce n'est pas vraiment ce qui intéresse le texan, mais plutôt les secondes réserves prouvées de pétrole au monde de l'Irak. D'ailleurs, en septembre 1991, James Schlesinger, secrétaire d'Etat à la Défense et à l'Energie, déclarait au congrès mondial de l'énergie à Madrid : « il est plus facile d'aller botter les fesses des gens du moyen-orient que de réduire la dépendance extérieure ». En mai 2001, la priorité affirmé du rapport du vice-président des Etats-Unis Richard Cheney sur la sécurité énergétique nationale était de « s'assurer un meilleur accès aux réserves pétrolières du Golfe arabo-persique ». Plus encore, les Etats-Unis ne peuvent pas se permettre de voir des pays s’affranchir de la tutelle du dollar pour vendre leur pétrole en échange d’autres devises. La survie économique et financière de l’Empire est en jeu.

Mais attention, les efforts contre la guerre des Allemands et des Français horripilent les faucons de Washington (les conseillers de George W. Bush) : "Ils sont fous ! Ils veulent que nous leur coupions le robinet d'arrivée d'essence, hein, c'est ça ki cherchent ? !".

Et ce n'est pas l'"économie de l'hydrogène" qui pourra répondre au déclin de la production de pétrole programmé entre 2010 et 2030. L'hydrogène n'est qu'un mode de transport et non un mode de production d'énergie. Alors, quelle est la solution pour répondre à la demande croissante d'énergie du globe (un doublement de la consommation est prévu pour 2025) ? Il n'y en a pas. Le pétrole n'a pas d'équivalent quant à sa rentabilité. Les solutions miracles qui font fantasmer l'opinion occidentale et qui seraient cachées dans les coffres des compagnies pétrolières n'existent pas. Ces dernières sont les premiers investisseurs mondiaux pour les énergies renouvelables. La seule solution crédible est la décroissance.

ROULER EN VOITURE, C'EST FAIRE LA GUERRE.

Bonne année !

Le pic de production du pétrole aux Etats-Unis a été atteint en 1970. Depuis, la production de pétrole étatsunienne ne cesse de décroître. La dépendance énergétique des U.S.A. ne fait logiquement qu'augmenter (30 % d'importations en 1973, 54 % aujourd'hui, environ 75 % dans 10 ans selon les prévisions du gouvernement américain). Georges W. Bush et son état-major sont issus du cartel des compagnies pétrolières étatsuniennes. (Le président George W. Bush et sa famille sont liés aux compagnies pétrolières depuis trois générations. Le vice-président Richard Cheney est l'ancien directeur d'Halliburton, premier prestataire de services mondial des compagnies pétrolières. Condoleezza Rice, conseillère de Bush pour la sécurité nationale, a siégé au conseil d'administration de Chevron, société qui a baptisé du nom de Rice un pétrolier. Pendant la campagne électorale 2000, ExxonMobil a dépensé plus de 1 milliard de dollars pour les candidats républicains.) Le gouvernement étatsunien a intégré une réalité des ressources énergétiques plus que n'importe quel autre gouvernement occidental : la demande mondiale ne cesse de croître (77 millions de barils/jour aujourd'hui, 90 millions de barils/jour prévus en 2010 et 120 millions en 2025 - source : revue Pétrole et gaz arabe), alors que parallèlement la production mondiale va bientôt commencer à décliner*.

*Pour en savoir plus sur le déclin de la production pétrolière:
Vers un Déclin de la Production Pétrolière, article de Jean Laherrère, ancien cadre de l'industrie pétrolière.
Le loup derrière la porte (français)


Lisbonne, Portugal, 19 et 20 mai 2005
IVe colloque international sur la déplétion du gaz et du pétrole
Association pour l'étude du pic de pétrole (anglais)


Source : Colin J. Campbell/Pétroconsultants


La crise du pétrole arrive (anglais)