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Le 16 juillet 2006, la manifestation pour la suppression du Grand Prix de France de formule 1 part de la tour Eiffel pour se rendre à l'Hôtel Matignon et déposer un courrier (voir ci-dessous) au Président de la République et au Premier ministre pour exiger la fin de l'épreuve. Au centre, le député des Verts Yves Cochet.
Vous pouvez télécharger une version haute définition de l'image de la manifestation en cliquant dessus (crédit photo : Casseurs de pub).

Paris, le 16 juillet 2006

Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier ministre,

Nous sommes venu-e-s de toute la France aujourd’hui, dimanche 16 juillet, pour manifester et vous demander de supprimer le Grand Prix de France de formule 1. Nous sommes partis à 14 heures sous la Tour Eiffel pour rejoindre l’Hôtel Matignon.

Monsieur le Président, vous avez déclaré le 5 janvier 2006 : « Nous devons apprendre à nous passer progressivement de pétrole. » Monsieur le Premier ministre, vous avez affirmé le 16 août 2005 : « Le pétrole est une ressource épuisable qui va se faire de plus en plus rare. » Monsieur le Président, monsieur le Premier ministre, en 1973, lors du premier choc pétrolier, qui était moins grave que celui que nous connaissons aujourd’hui, vos prédécesseurs n’ont pas hésité à suspendre les courses automobiles.

Déjà scandaleuse hier, la tenue du Grand Prix de formule 1 alors que s’engage la déplétion mondiale de l’extraction du pétrole est aujourd’hui inadmissible. En 2002 déjà, Casseurs de pub vous informait, monsieur le Président, ainsi que le Premier ministre, le ministre des Sports et le ministre de l’Écologie et du Développement durable, de la courbe de déplétion de tous les hydrocarbures. Nos pétitions étaient accompagnées de ce commentaire : « En 2010, l’offre ne pourra plus répondre à la demande et les prix s’envoleront. » Le prix du baril de pétrole s’envole déjà, présageant d’une crise économique majeure pour une économie mondiale entièrement assise sur le pétrole à bas prix. Nous vous avions aussi envoyé la courbe de température moyenne de l’hémisphère nord, montrant son augmentation. Aujourd’hui, la situation climatique n’a fait qu’empirer, le dérèglement du climat dû aux concentrations de gaz carbonique et de gaz à effet de serre nous promet canicules, inondations et ouragans à répétition. Le nombre d’abeilles, de papillons, de moineaux est en chute libre. L’homme ne maîtrise plus le changement climatique inédit qu’il a enclenché sur Terre suite à la combustion à grande échelle des hydrocarbures. Chaque heure qui passe, les ressources naturelles s’amenuisent, et l’atmosphère de notre planète se dégrade. Le Grand Prix de France de formule 1 constitue le paroxysme du gaspillage, en alliant dans une même célébration compétition, argent, vitesse et pollution. Cette course et le message qu’elle véhicule vont à l’inverse des valeurs qui pourront nous permettre d’affronter démocratiquement et pacifiquement le temps de l’après-pétrole qui s’ouvre maintenant. Il paraît inconcevable de laisser, d’un côté, une minorité de privilégiés inconsciente faire la promotion de pratiques irresponsables, et d’exiger, de l’autre, des efforts du plus grand nombre. Depuis cinq ans, des militants et des personnalités comme le professeur Albert Jacquard se mobilisent pour demander la suppression du Grand Prix de France de formule 1. L’année dernière, des milliers de personnes ont participé à une grande marche de 300 kilomètres pour cela.
Monsieur le Président de la république, monsieur le Premier ministre, il est de votre responsabilité d’annuler cette folie. Des citoyens et citoyennes, les associations Casseurs de pub, Réseau Action Climat, Résistance à l'Agression Publicitaire, l'IEESDS et Vélorution.


avec le soutien du Réseau Action Climat, de Résistance à l'Agression Publicitaire, de l'IEESDS et de Vélorution


Affiche noir et blanc (pdf)


Affiche couleurs (pdf)

 

Après la manifestaion, le 16 juillet 2006, les Gays Pneus et Adonis mettent le feu à Paris lors d'un concert que nous ne sommes pas près d'oublier.

 


« Pour économiser l’essence auto nous avons donc décidé de limiter la vitesse (…) naturellement, cette limitation de vitesse a comme conséquence que les courses automobiles et les rallyes seront, jusqu'à nouvel ordre, suspendus. »

Pierre Messmer, premier ministre, 1973, pendant le 1er choc pétrolier.



Graphique envoyé depuis 2002 au Président de la République, au Premier ministre, au Ministre de l'Ecologie et du Développement durable et au Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, dans le cadre des campagnes de Casseurs de pub « La fin de la F1 ».
(Source : Colin J. Campbell/Pétroconsultants)


Dimanche 16 juillet 2006 :
Manifestation contre le grand prix de France de formule 1 devant le circuit de Magny-Cours

organisé par Pour une ville sans voitures : renseignements

Aspo France (Association for study of peak oil - association pour l'étude du pic de pétrole)
http://aspofrance.org

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