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Action anti-F1 - récit et photos

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Chronologie des événements

récit d'Herbert et photos de Sophie

Rue de la Barre, près de la place de la République, Lyon. A 14h35, alors que la foule attend, Olivier, un premier manifestant franchit les barrières. Il revendique en criant "la voiture : 1 200 000 morts par an dans le monde" au milieu de la piste. Il est attrapé par les CRS et sorti du circuit. Sous les huées des grappes de supporters.

 

Un quart d’heure plus tard, juste lorsque les Formule 3000 rugissent, à 14h45, heure prévue du départ, Vincent franchit à son tour les barrières au nez des CRS et fonce une cinquantaine de mètres sur la piste, vers les voitures. Plus tard, les organisateurs repousseront ces dernières dans les boxes et renonceront à les faire partir.

 

 

Une dizaine de CRS courent derrière lui, l’attrapent enfin, peu avant les voitures, et le jettent par terre. D’autres manifestants échappent encore à la surveillance du dispositif de sécurité, crient des slogans, et sont également rattrapés et mis par terre devant les voitures prêtes à démarrer. Un manifestant, Thomas, torse nu, portait un slogan (STOP F1) sur son dos.

 

Thomas et Vincent s'agrippent et se laissent tomber par terre pour opposer une résistance passive à leur interpellation. Un policier appuye son genou sur la tête d'un manifestant sur le goudron et le maintient malgré les hurlements du manifestant. Un deuxième CRS lui tord violemment les bras dans le dos ; en tout, ils sont au moins quatre sur eux. Au total ce sont cinq manifestants en même temps qui se sont rués sur la piste. Les policiers (CRS) les sortent au bout de quelques minutes en les traînant entre les chicanes et les barrières du public. Dans le public, une femme crie : « Arrêtez, arrêtez, il y a des enfants ! », visiblement très choquée par la brutalité des policiers. La foule hue, cette fois contre les policiers.

 

Les CRS et aussi les organisateurs de Renault repoussent par la force deux cadreurs et des journalistes. Ils insistent pour que ceux-ci arrêtent immédiatement de faire leur travail. Ceux-ci n’ont plus aucun moyen de s’approcher pour filmer l'interpellation. Un CRS déroule, d’un seul geste, un petit rideau en tissu noir, pour obscurcir l’objectif d’une caméra de TV. Visiblement, ce petit rideau est un outil bien mis au point qui peut être déroulé facilement et immédiatement pour obscurcir l’objectif d’une caméra.

 

Les manifestants sont écartés du départ et remontent la rue de la barre, menottés. Plus tard, la rue de la barre sera retiré du circuit de la Formule 1, le service de sécurité craignant d'autres interventions des manifestants.

 

Les CRS traînent les manifestants derrière les chicanes afin de les sortir complètement du champ de vision des journalistes repoussés de l’autre côté. les policiers contrôlent les identités, abrités par la porte cochère de l'Agence France Presse... qui fera 4 dépêches !(voir revue de presse)
Le soir vers 18h30 devant l'hôtel de police : libres ! Juste un "rappel à la loi" pour réprimander les opposants.Grâce à la pression médiatique suscitée par la polémique autour de cet événement, la justice et la police n'a pas voulu aggraver la situation. Bruno, 54 ans, a le visage orné d'hématomes, et une déchirure osseuse au doigt. La F1 a tourné, mais la question de son aberration politique et écologique a enfin été posée : de quoi être satisfait!

 

Pendant ce temps...

"LA PEDAGOGIE PAR LE CONTRASTE" de Jean-Louis Touraine, 1er adjoint au transport, a bien fonctionné :

Explicitation :

Le stand F1 de vente de casquettes et tee-shirts...

 

et le stand sur les modes de transport doux!