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Lyon, le 31 mars 2010

La décroissance, vite !

Sur la chaîne nationale de radio France Inter, ce matin 31 mars 2010, on parle enfin de la presse écologiste à la revue de presse de Bruno Duvic. L’occasion de citer La Décroissance, jamais référencée ? « Puisqu'on parle d'écologie ce matin... L'une des nombreuses revues écolos qui fleurissent en ce moment, NéoPlanète (c'est un magazine gratuit)... » Hé oui, tout ce que trouve à dire France inter sur la presse écologiste, c’est parler d’une plaquette publicitaire de consumérisme vert ! Suit un échange débilitant entre un mammouth (Claude Allègre) et deux ânes (Yannick Jadot et Nicolas Demorand). Le sujet de la décroissance est évoqué mais jamais sérieusement. Pourtant, on peut lire dans Le Monde (surnommé le QVM ; quotidien vespéral des marchés) daté de ce jour : « La conclusion de l’économiste Juan Martinez-Allier : "La décroissance va devenir le courant majeur de l’économie." A Barcelone, les colonnes du dogme [de la croissance] ont été ébranlées. » Alors lisez plutôt La Décroissance, ce matin en kiosque.
http://www.ladecroissance.net

« Le développement, donc la nécessité de le freiner, devrait être le delenda est carthago à chaque instant rappelé, faute duquel les diverses critiques ou actions du mouvement écologique manquent d’un fondement. S’il veut désigner un adversaire, le nucléaire n’en indique qu’un aspect, tandis que le développement les englobe tous. (…) En choisissant le train contre l’auto sans mettre en cause le développement, on en arrive à soutenir le TGV, donc un pas de plus vers la destruction de la Bourgogne. Tandis que si l’on pose la vraie question : pourquoi Paris-Lyon en deux heures au lieu de quatre ? La réponse devient très claire. (…) Les innombrables menaces qui mobilisent les écologistes et risquent de les disperser ne sont que les multiples effets d’une seule cause : la religion, donc la pratique aveugle du développement (ou croissance) technique et économique. (…) C’est sur ce point que les vrais défenseurs de la nature et de l’homme se distingueront des zélateurs officiels de “l’environnement” et de “la qualité de vie”. »
Bernard Charbonneau, Le Feu vert, ré-édition Parangon 2009.

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