Présentation
Exposition
Ouvrages scolaires
Communiqués
Associations
partenaires
Nous contacter
|
Untitled Document
Retour au sommaire
général
Lyon, le 11 mars 2005
Résistances à l'agression publicitaire : RAP Paris informations
http://www.antipub.net/
1) Rebondissement concernant les panneaux du faux chantier de l'hôpital
St Louis:
2) Les Jeux Olymfric: ni ici ni ailleurs!
3) Les citoyens réagissent à la campagne de pub des industriels
des pesticides
4) infos, demande d'aide, etc.
1) Hôpital St Louis
Les deux dispositifs publicitaires de 8 mètres carrés apposés
le 10 décembre 2004 sur l'hôpital Saint Louis, au débouché
et dans la perspective de l'avenue Parmentier, ont été démontés
hier (lundi 7 mars). Ce matin, la palissade - tôle ondulée grise
plaquée sur un mur sain - qui dépassait en haut du mur, a été
redimensionnée. Il s'agit donc d'une mise en conformité, et non
d'un démontage comme cela avait été évoqué
par le service de la publicité et des droits de voirie (SPDV) de la ville
de Paris.
Il est à cette heure clair que ces deux panneaux surdimensionnés,
lumineux, déroulants, vont être remis en place et pérennisés,
sur un monument historique. Pour mémoire, le carrefour est déjà
occupé par un autre dispositif de 8 mètres carrés sur pilier,
implanté sur le trottoir juste devant l'entrée d'une école,
et deux aubettes publicitaires "abribus".
Le groupe local, qui a barbouillé au grand jour ces dispositifs les 14
décembre, 7 janvier, 2 et 25 février, en demandant leur démontage,
a tenté de négocier avec la Ville de Paris, l'hôpital Saint
Louis, et JCDecaux SA. Nous avons écrit au Conseil d'Administration de
l'assistance publique et hôpitaux de Paris (APHP), rencontré deux
fois les administrateurs de l'hôpital, et deux fois le SPDV, qui nous
assurait s'occuper du problème. En fin de compte, leur action mène
à une occupation définitive de l'espace public de notre quartier
par l'afficheur matraqueur.
En désespoir de cause, le groupe local a décidé de s'opposer
physiquement à l'installation des dispositifs. Nous nous interposerons,
calmement mais résolument, entre le mur du monument historique et les
installateurs de JCDecaux SA. Nous tiendrons la place, en nous relayant, jusqu'à
alerter suffisamment l'opinion, pour que le démontage définitif
et la remise en état du mur, criblé de boulons, soient décidés.
Nous devons organiser dans l'urgence une coordination souple et réactive
des participants :
- les nouvelles seront mises en ligne régulièrement ci-dessous
;
- transmettez à toute personne susceptible de participer au relais ;
- transmettez à tout contact presse ;
- laissez un message à temoignage@ENLEVERMOIno-log.org ou au 01 43 38
33 69, en donnant vos plages de disponibilité et un moyen de vous joindre
rapidement - fixe de préférence.
Les premiers guetteurs seront sur place dès demain matin à 8h00
(mercredi 9). Nous comptons sur vous !
Fil de cette actualité sur le site de la brigade antipub: www.bap.propagande.org
2) Les Jeux Olymfric: ni ici ni ailleurs!
Comment peut-on être contre les Jeux Olympiques à Paris ?
D'ailleurs existe-t-il en France quelqu'un qui ne soit enthousiaste à
l'idée de voir les J.O à Paris en 2012 ?
Certains syndicats seraient prêts à renoncer au droit de grève
le temps d'une trêve olympique ! Bel enthousiasme et pourtant...
Le C.A.J.O. (Collectif Anti-Jeux Olympiques) s'oppose à ces Jeux qui
n'ont rien à voir avec le sport : ni bien-être, ni épanouissement
personnel et collectif. Les Jeux Olympiques, grande foire publicitaire prônant
la compétition entre les individus et entre pays sont à l'image
de notre société : infestés par la logique de l'argent
et l'individualisme, sous couvert d'une fausse éthique et au détriment
du bien-être social et environnemental.
Pas une rue, pas une station de métro, pas un bâtiment public qui
ne milite pour "Paris 2012 ". Des millions sont déjà
dépensés pour nous imposer ce projet, sans débat, sans
transparence. Sur ce sujet comme sur d'autres aujourd'hui, les médias
n'autorisent qu'une position : celle d'un enthousiasme sans réserve.
Une fausse éthique car la corruption des membres du CIO, qu'un journaliste
de la BBC a encore mis au grand jour récemment1, n'est plus à
démontrer. Les aspects financiers visibles ou occultes deviennent les
principaux facteurs de décision.
Les J.O. se définissent comme une fête sportive mais le dopage
(bientôt génétique) et les recherches des laboratoires pour
créer des produits masquants ont réduit depuis longtemps de nombreux
athlètes en de simples "machines à gagner". C'est également
au détriment de l'universalisme et de l'égalité des chances
que les pays riches investissent dans leurs sportifs, ou achètent les
sportifs des pays pauvres et remportent la majorité des victoires, ce
qui leur permet par transfert d'asseoir leurs monopoles marchands (états-Unis)
ou leurs dictatures (Chine) et renforcent les idéologies chauvines et
nationalistes.
Les J.O. sont donc devenus une messe médiatique organisée par
les publicitaires pour assener leurs messages mercantiles pour des produits
malsains (boissons sucrées) et qui encouragent, au profit de multinationales,
des comportements allant à l'encontre de la santé physique et
mentale des individus (téléspectateurs passifs) . Au premier rang
de la promotion des J.O. à Paris, on retrouve également des marchands
de canons (Lagardère), des pollueurs notoires (Air France, Renault, Lafarge,
Bouygues) ou des entreprises connues pour leur mépris du droit du travail
(Accor, Carrefour). Nous sommes loin d'un quelconque idéal sportif. Ces
entreprises affirment que 42 000 emplois durables seront créés
par les jeux mais les mauvaises expériences d'Athènes ou d'Albertville
nous ont montré que ces emplois ne seront que précaires et à
durée limitée. L'endettement est en revanche durable. Le coût
des jeux sera assumé par tous, comme les dégât
s sur l'environnement. Les bénéfices seront, eux, privés.
Le maire de Paris nous parle de jeux respectueux de l'environnement ... Que
dire alors des centaines de milliers de personnes arrivant par avion (moyen
de transport le plus polluant), des milliers d'affiches illégales, des
déchets produits et du déballage sonore qui feront partie du grand
matraquage auquel Paris aura droit ?
A-t-on consulté les Parisiennes et Parisiens pour savoir s'ils souhaitaient
vraîment les Jeux Olympiques et s'ils étaient prèts à
s'acquitter de leur coût énorme (4 milliards d'euros3, soit 2000
euros par parisiennes/ens ?
Non.
Ceux qui n'acceptent pas ce choix seront obligés, comme certains habitants
d'Athènes, de quitter la ville pour pour fuir l'atmosphère nauséabonde
du sport-business, de son flot d'images stéréotypées et
de commandements à consommer ceci ou cela.
Mais sera-t-il encore possible de circuler et de penser librement dans une ville
qui prévoit de mobiliser 46 850 policiers et militaires, de mettre en
place des voies de circulations Olympiques, d'organiser un Festival Olympique
des Arts, de lancer un programme éducatif Olympique de 4 ans dans les
écoles...
Il est encore temps d'éviter cela. Manifestez et diffusez ce message
pour dire Oui au sport, donc Non aux Jeux Olymfric à Paris en 2012 !
1.Libération 04/08/004
2. http://larochelle.ubacto.com/actualites-la-rochelle/-100127.shtml
3. Source : Ville de ParisLe C.A.J.O. vous donne rendez-vous:
- jeudi 10 mars à 14h: nous serons dans le "ravin" de la manif
intersyndicale pour distribuer nos tracts et informer. Rdv au coin du boulevard
de l'hôpital et de la rue Buffon (M° Gare d'Austerlitz).
- samedi 12 Mars à 14 heures: sur le parvis de l'Hotel de Ville (M°Hotel
de Ville ). Pour une prière pour le Sport et les sponsors (avec l'église
de la très sainte consommation) et pour une action anti-j.o.
Le Collectif Anti-Jeux Olympiques
paris-2012@ENLEVERMOIfr.st
http://www.paris-2012.fr.st/
Le CAJO est soutenu par : Résistance à l'Agression Publicitaire
(RAP), SUD éducation Paris,
Les Alternatifs, Le Publiphobe, Chiche! Paname, (les opposants à ) l'Eglise
de la Très Sainte Consommation, les Brigades AntiPub....
3)Les citoyens réagissent à la campagne de pub de l'UIPP
pour les pesticides.
*Depuis le 10 février, les industriels de la « protection »
des plantes (UIPP) ont lancé une campagne grand public à destination
des mères et pères de famille publiée dans Elle, Télérama,
Paris Match, Avantage, Marie Claire, Marie France... qui doit durer 6 mois.*
*
L'accroche de cette campagne se veut axée sur le dialogue et s'intitule
: "Pesticides: on peut se poser des questions, on peut aussi y répondre".
A cette fin, deux outils ont été créés: un site
Internet http://www.protectiondesrecoltes.fr
et un numéro azur 0 810 10 55 00. d'après l'UIPP, l'idée
est d'inciter « chacun à mieux comprendre et à s'informer
sur l'utilité de ces produits ».
En fait, cette campagne vise simplement à rendre les pesticides «
socialement » plus acceptables en faisant croire à un public non
averti qu'ils ne sont pas dangereux, que leur emploi est totalement indispensable
et que de toute façon les aliments biologiques ne sont pas meilleurs
pour la santé ! (Voir à la rubrique "vos questions sur les
pesticides"/ "est-ce mieux de manger bio?").
Pour réagir, une cyberaction a été lancée par le
Mouvement pour les droits et le respect des générations futures
(MDRGF), relayée par d'autres associations. Voir comment faire ci-dessous.
Parallèlement, le MDRGF et un collectif d'associations a entrepris une
action en référé contre la campagne de l'UIPP devant le
tribunal de Rennes. Le juge se doit se prononcer aujourd'hui 9 mars.Comment
participer à la cyberaction?
1. en ligne
Cette cyber @ction est signable en ligne
http://www.cyberacteurs.org/actions/action.php?id=4
2. par la messagerie électronique
C'EST FACILE : A VOUS DE SUIVRE LES 6 ETAPES SUIVANTES :
1. Ouvrez un nouveau message et copiez les adresses ci-dessous comme
destinataires :
Lettre à envoyer aux rédactions suivantes :
Elle:
courrierelle@ENLEVERMOIhfp.fr;gabrielle@ENLEVERMOIelle.fr;cyberacteurs@ENLEVERMOIwanadoo.fr
Télérama
courrier@ENLEVERMOItelerama.fr;regie@ENLEVERMOIpublicat.fr;cyberacteurs@ENLEVERMOIwanadoo.fr
Paris Match
flongeville@ENLEVERMOIhfp.fr;cyberacteurs@ENLEVERMOIwanadoo.fr
Marie Claire
redactionweb@ENLEVERMOImarieclairemaison.com;cyberacteurs@ENLEVERMOIwanadoo.fr
L'Express
presse@ENLEVERMOIlexpress.fr;courrier@ENLEVERMOIlexpress.fr;cyberacteurs@ENLEVERMOIwanadoo.frMails
groupés Elle, Télérama, Paris-Match, Marie Claire, L'Express:
mailto:cyberacteurs@ENLEVERMOIwanadoo.fr;courrierelle@ENLEVERMOIhfp.fr;courrier@ENLEVERMOItelerama.fr;flongeville@ENLEVERMOIhfp.fr;redactionweb@ENLEVERMOImarieclairemaison.com;courrier@ENLEVERMOIlexpress.fr>
Vérifiez que les six adresses apparaissent bien.
2. Copiez le contenu du message ci-dessous entre ###
3. Collez le contenu (entre ###) dans le nouveau message
4. Modifiez éventuellement celui-ci à votre convenance, mettez
votre nom
et
adresse et signez5. Rajouter un titre de votre choix au courrier
6. Envoyez-le !
Par cette action, vous ferez connaître votre opinion au courrier des
lecteurs de ces différentes revues et à Cyber @ENLEVERMOIcteurs
pour nous permettre de mesurer
l'impact de cette cyber @ENLEVERMOIction et d'en informer nos partenaires du
M.D.R.G.F.
############################
NOM:
Prénom
Adresse:Madame, Monsieur,
Je tiens à vous faire savoir mon mécontentement, car, j'ai appris
que votre magazine avait choisi d'ouvrir ses colonnes à la campagne publicitaire
que L'Union des Industries de la Protection des Plantes (ou UIPP) vient de lancer,
intitulée « Et vous que connaissez vous des pesticides ».Cette
campagne d'envergure fait la promotion des pesticides que ses adhérents
- les firmes phytosanitaires - fabriquent et commercialisent. Elle développe
trois grandes idées :
Les produits bio ne seraient pas meilleurs que les aliments issus de l'agriculture
intensive. FAUX
Selon l'UIPP : « /À ce jour, il n'a pas été démontré
que les produits issus de l'agriculture biologique possédaient des qualités
nutritionnelles supérieures à celles des produits issus de l'agriculture
"traditionnelle". /». L'agriculture « traditionnelle »,
selon l'UIPP, n'est autre que l'agriculture intensive (ou encore dite conventionnelle
ou raisonnée) basée sur l'utilisation élevée d'intrants
chimiques (engrais et pesticides).
L'agriculture biologique, qui n'emploie pas de pesticides de synthèse,
utilise elle des techniques agronomiques réellement traditionnelles.
Leur lecture du rapport de l'AFSSA sur les aliments de l'agriculture biologique,
juillet 2003, (Evaluation nutritionnelle et sanitaire des aliments issus de
l'agriculture biologique" ; AFSSA, juillet 2003) pris en référence
est pour le moins restrictive! Le rapport dit en effet clairement que : «
Le mode de production biologique, en proscrivant le recours aux produits phytosanitaires
de synthèse, élimine les risques associés à ces
produits pour la santé humaine et concourt à une moindre pollution
environnementale, notamment de la ressource en eau. » (p 128).
L'emploi des pesticides de synthèse serait indispensable. ENCORE FAUX
!
L'UIPP suggère que nous aurions à choisir entre les pesticides
ou la famine, en employant des phrases comme : /« Dans le passé,
en l'absence de traitement adapté des récoltes, des cultures entières
ont été anéanties, à l'origine de famines. »/.
Pourtant, des modes de conduite agricole comme la production intégrée
(En Suisse la production intégrée représente les 3⁄4
de la production agricole. http://www.agriculture.ch)
ou l'agriculture biologique produisent en quantité suffisante, en utilisant
moins ou même plus du tout de pesticides de synthèse.
Des pays comme le Danemark, la Suède ou encore la Norvège ont
divisé par deux, ou plus, leur consommation de pesticides en 5 à
10 ans et parviennent toujours à produire suffisamment (Voir : Pesticide
Use Reduction is working: An assessment of national reduction strategies in
Denmark, Sweden, the Netherlands and Norway. Dec. 2003. PAN Europe).
Plus de 250 000 familles du sud et de l'est de l'Afrique travaillent environ
60 millions d'hectares en biologie (voir FAO : www.fao.org),
plus d'un tiers de la production agricole de l'ouest de l'Afrique est biologique...et
ces personnes ne connaissent pas la famine.
Cette utilisation serait sévèrement contrôlée et
ne serait pas dangereuse. TOUJOURS FAUX !
/Selon l'UIPP : « L'agriculture bio et l'agriculture " traditionnelle
" sont toutes les// //deux soumises à des réglementations
sévères dont le respect garantit// //l'absence d'effets négatifs
sur la santé »./
Cette affirmation subtilement présentée vise à faire croire
aux consommateurs que les substances utilisées par chacune de ces deux
agricultures sont exemptes de dangers. Ceci est clairement faux car les produits
utilisés dans ces deux types d'agricultures ne présentent pas
du tout le même niveau de toxicité.
Des produits aux niveaux de toxicité bien plus importants sont utilisés
en agriculture intensive tel que des substances classées T ou T+ (Toxique
ou Très toxique), pouvant entraîner la mort même à
faibles doses (Index Phytosanitaire d'Acta 2005). De plus, des multiples études
s'intéressent aux effets à long terme des très faibles
doses de ces pesticides synthétiques, démontrant leur caractère
cancérigène, mutagène, toxique pour la reproduction, perturbateur
hormonal, neurotoxique etc. Pour en savoir plus "Pesticides, le piège
se referme", F. Veillerette, , Ed Terre Vivante 2002, ou «Pesticides
and Human Health A Resource for Health Care Professionals», Gina Solomon,
, The Ontario College of Family Physicians, Systematic Review of Pesticide Human
Health Effects, 2004 etc..
La Commission Européenne elle-même, dans son 6^ème Programme
d'action pour l'environnement, a reconnu qu'il y a « des preuves suffisantes
pour suggérer que les problèmes associés à la contamination
de l'environnement et des aliments par les pesticides sont sérieux et
s'aggravent ». Cette contamination généralisée est
l'oeuvre des pesticides de synthèse dangereux utilisés par l'agriculture
intensive, et non pas celle de l'agriculture biologique, qui n'en utilise pas
!
En conclusion, je vous demande de bien vouloir ouvrir les colonnes de votre
magazine aux personnes qui, comme moi, considèrent cette campagne comme
scandaleuse, car elle fait la promotion d'un grand nombre de produits chimiques
dangereux. La publication de ce courrier serait à cet égard bienvenue.
Je vous demande enfin de bien vouloir reconsidérer votre choix d'ouvrir
vos colonnes à cette campagne de publicité.
Veuillez croire, Madame, Monsieur, à l'expression de mon attachement
à la défense de l'environnement et de la santé publique.
Nom et Prénom :
Signature :
4) Infos diverses
- Ce samedi, dans le cadre du Festival Acid Titi, au cinéma La clef (21,
rue de la Clef, 75005), nous tenons une table avec vente de publications, etc.
Qui peut tenir cette table de 16h jusqu'en soirée? Nous avons un gros
trou dans le planning. Merci!
-Mardi 15 mars à 14h, séance collective de mise sous enveloppe
et étiquetage de notre publication RAP-Echos. Rendez-vous à cette
heure au local (53, rue Jean Moulin, 94300 Vincennes; 01 43 28 39 21) pour cette
joyeuse activité.
--
Jean-Christophe Vandevelde, permanent de Résistance à l'agression
publicitaire.
Pour recevoir notre publication mensuelle et gratuite par internet, envoyez
un message à contact@antipub.net en précisant dans l'objet : "recevoir
Rap-à-toile".
Pour s'abonner à notre liste de diffusion, préciser dans l'objet
: "Rapinfo".
Retour au sommaire général
|